Comme l'idée d'actualité constitue le présent, l'idée d'antériorité constitue le passé, et l'idée de postériorité constitue le futur |
CONDILLAC
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Gramm. II, 8 |
postériorité |
Le partage des trois pouvoirs constitue proprement ce qu'on nomme république, comme la réunion des trois pouvoirs constitue ce qu'on nomme monarchie |
CONDILLAC
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Hist. anc. Lois, ch. II |
constituer |
Il se constitue caution pour les insolvables |
BOSSUET
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II, Pass. 2 |
caution |
Nous ignorons ce qui constitue dans l'âme la perceptibilité |
BONNET
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Ess. anal. âme, ch. 14 |
perceptibilité |
L'acromion, lequel ladite espine [de l'omoplate] constitue de son extrémité |
PARÉ
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VI, 19 |
acromion |
Je vous constitue pendant le souper au gouvernement des bouteilles |
MOLIÈRE
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l'Av. III, 1 |
constituer |
On donne le nom de couverte à cette couche qui constitue proprement la porcelaine |
RAYNAL
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Hist. phil. V, 27 |
couverte |
On ne peut pas imputer pour une faute au procureur constitué, si.... |
DOMAT
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Lois civiles, 1re part. liv. I, tit. 15, sect. III, 5 |
imputer |
C'est l'affaiblissement de la voûte plantaire qui, dans l'homme, constitue le pied plat |
LEGOARANT
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plantaire |
Cette importante affaire du punctilio qui constitue la grandeur des Romains modernes |
VOLTAIRE
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Dict. phil. Cérémonies. |
punctilio |
Dieu, étant nécessairement partout, constitue par cela seul l'espace immense et le lieu |
VOLTAIRE
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Newt. I, 2 |
constituer |
La grosseur du pis ne constitue pas la bonté d'une vache ; il y en a qui l'ont très petit et qui néanmoins donnent beaucoup de lait |
GENLIS
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Maison rust. t. I, p. 229, dans POUGENS |
pis [2] |
Ce qui constitue l'homme de lettres n'est pas une vaine affiche, ou la privation de tout autre titre, mais l'étude, l'application, la réflexion et l'exercice |
DUCLOS
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Consid. moeurs, ch. 12 |
lettre |
La moelle allongée constitue le point réellement central, le noeud qui unit toutes les parties du système nerveux entre elles |
FLOURENS
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Instit. mém. scienc. t. IX, p. 488 |
moelle |
L'État romain, constitué de la manière que nous avons vue, était, pour ainsi parler, du tempérament qui devait être le plus fécond en héros |
BOSSUET
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Hist. III, 6 |
tempérament |
Le raisonnement en déduit [des lois trouvées par l'expérience] des conséquences théorétiques et pratiques dont la collection systématique constitue la science humaine |
BONNET
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Paling. XVIII, 3 |
théorétique |
Le transfèrement a généralement lieu dans les voitures publiques de la localité.... ce mode de transfert, considéré dans son ensemble, constitue un grand progrès |
VICOMTE D'HAUSSONVILLE
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Journ. offic. 21 août 1874, p. 6037, 3e col. |
transfert |
Une simple cuvette en fonte, divisée par une cloison transversale qui plonge légèrement dans le liquide, constitue tout l'appareil ; l'eau du ruisseau passe sous cette cloison par siphonnement, et s'épanche librement par le déversoir |
LANDOUZY
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Acad. des sc. Compt. rend. t. LVI, p. 535 |
siphonnement |
Les émanations salines qui, à chaque époque de dislocation de l'écorce terrestre, se sont manifestées pendant un temps plus ou moins long et qui se sont épanchées sur plusieurs points, où elles ont constitué, par leur refroidissement, des roches enclavées et sans délit |
L. CORDIER
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Acad. des sc. Comptes rendus, t. LIV, p. 297 |
délit [2] |
La conscience de son existence, ce sentiment intérieur qui constitue le moi, est composé chez nous de la sensation de notre existence actuelle et du souvenir de notre existence passée |
BUFFON
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Nature des animaux. |
moi |
Bichat l'avait considéré [le tissu conjonctif] comme constitué par des loges ou vacuoles communiquant toutes entre elles, comme on peut s'en convaincre par l'insufflation, et lui avait, pour cette raison, donné le nom de tissu cellulaire, définition d'ailleurs toute macroscopique, et qui n'a rien à voir avec la notion histologique de la cellule |
RANVIER
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le Progrès médical, fév. 1876, 1re page, 2e col. |
macroscopique |
Ce qui constitue deux ou plusieurs mots synonymes, c'est d'abord un sens général qui est commun à ces mots ; et ce qui fait ensuite que ces mots ne sont pas toujours synonymes, ce sont des nuances souvent délicates et quelquefois presque imperceptibles, qui modifient ce sens primitif et général |
D'ALEMBERT
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Élém. de philos. ch. 13 |
synonyme |
On a une notion très vague de ce qui constitue les grands officiers ; on s'imagine que ce sont ceux à qui leur charge donne le titre de grand, comme grand écuyer, grand échanson ; mais le connétable, les maréchaux, le chancelier sont grands officiers, et n'ont point ce titre de grand, et d'autres qui l'ont ne sont point réputés grands officiers |
VOLTAIRE
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ib. |
officier [2] |